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Centre Technique de la Forêt Communale Cameroun

Présentation de la commune

Présentation de la commune

Maire : MONGUI SOSSOMBA Janvier
La Commune de Dimako est l’une des Communes du département du Haut-Nyong. Elle a été créée le 20 Septembre 1982 et s’étend sur une superficie de 750 km². Elle est limitée à l’EST par les Arrondissements de Mbang et Demnam, au Nord par les Communes de Bertoua 1er et 2e, à l’OUEST par l’Arrondissement de NDIANG, au sud par l’Arrondissement de Doume. La ville de Dimako est le chef-lieu de l’Arrondissement du même nom qui est placé sous l’autorité d’un Sous-préfet. La Commune de Dimako compte 30 villages divisés en cinq secteurs :
- Secteur Pol : Tahate, Bongossi, Ngombol, Akano, Nkolmeyanga, Grand Pol, Simeyong, Tonkoumbé, Petit Pol, Nkolbikon, Mayos
- Secteur forêt : Djandja, Kouen, Toungrelo, Lossou
- Secteur route Mbang : Kandala, Nguinda, Nkoumadjap
- Secteur savane : Petit Ngolambele, Ngolambele, Baktala, Longtimbi
- Dimako centre : Kpwengué, Source, Dieu connaît, Tombo, Ayene, Camp Nord, Mokolo, Beul.
De par sa situation géographique, Dimako, constitue une Zone de transition et Ville Carrefour.
La flore de Dimako est caractérisée par une forêt équatoriale verdoyante et ombrophile et parsemée de jachère. Elle occupe 90% du Territoire Communal. Le reste du couvert végétal représente 10 % et est constitué de Savane arbustive, notamment dans la zone Nord de la Commune. La Forêt de la Commune de Dimako a fait l’objet d’une intense exploitation forestière de dimension Industrielle depuis 55 ans par la Société Forestière Industrielle de la Doumé (SFID) qui a cessé son exploitation en 2002. Ainsi, la Formation Forestière actuelle est une Forêt secondaire dont une partie (16 240 ha) a été érigé en Forêt Communale. Cette forêt renferme de nombreuses essences dont les usages sont divers (pharmacopée traditionnelle, bois d’oeuvre, consommation de racines et fruits). De nombreuses espèces dont l’exploitation est contrôlée sont : le MOABI, (interdit d’exploitation dans le plan d’aménagement), l’Iroko, le Sapelli et le Bibolo. Certaines de ces essences font l’objet d’une surexploitation illégale et anarchique par les populations locales.